Les sans abris d’Osaka, en première ligne pour contenir l’accident sur la centrale

Ce reportage d’AL Jazeera, en anglais, montre comment les sans abris d’Osaka sont volontaires pour se faire recruter pour aller réparer le réacteur de la centrale de Fukushima accidenté par le tsunami. Au risque de leur vie, et en signant un contrat qui les oblige à renoncer à toute poursuite en cas de problème ultérieur. Un recours aux plus démunis, qui n’est pas sans rappeler ce qui se pratiquait déjà auparavant (voir notre précédent post sur le sujet)

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

200 000 fantômes… et demain?

Chaque année, les commémorations des bombardements d’Hiroshima et de Nagaski sont l’occasion de rencontres pacifistes, point d’orgue de la lutte pour le désarmement. Cette année ces commémorations devraient avoir une connotation particulière. Le 15 août, commémoration de la capitulation du Japon en 1945, devrait ainsi se tenir à Fukushima un Festival, mêlant rencontres musicales et débats citoyens autour de l’avenir des habitants de la région, et du rôle de l’industrie nucléaire.

Mais sans attendre, voici Nijuman no borei (200 000 fantômes) un court métrage de 11 minutes signé d’un jeune vidéaste, Jean-Gabriel Périot, commémoration poétique de ce jour où le feu nucléaire s’est abattu sur les habitants d’Hiroshima. A mettre entre toutes les mains.

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

« Les habitants mènent une vie normale, c’est ce qui est effrayant »

Mika Noro dirige l’association japonaise Tchernobyl no Kakehashi, « le pont vers Tchernobyl », qui vient en aide aux enfants victimes de la catastrophe de Tchernobyl et en accueille chaque années plusieurs sur l’île de Tohoku, à l’extrême nord du Japon.


(traduction Satoko Fujimoto)

Qu’est-ce qui vous a menée auprès des enfants victimes de Tchernobyl?

Je suis tombée enceinte en 1989, soit trois ans après l’accident de Tchernobyl. A l’époque, les mamans japonaises élevaient les enfants dans une certaine angoisse face au nucléaire. Quelle peine ce sera, de voir son propre petit souffrir et pleurer à cause de la radioactivité ? Nous nous sommes senties si proches des mères de Tchernobyl, perdues sans aucun remède. C’est pourquoi nous avons voulu entamer le soutien des mères, instituteurs et médecins de la République du Biélorussie. Ils prennent des risques en envoyant leurs enfants aux pays étrangers.

En 19 ans, nous avons accueilli 648 enfants au Japon, ce qui doit être insignifiant par rapport aux familles d’accueil européennes. Ce sont tous des citoyens bénévoles. Au Japon, il y a peu de soutien public pour le bénévolat, ou de mesures favorables d’imposition. Mais à travers les séjours des enfants biélorusses, nous avons pu tisser un lien local et familial entre les deux peuples, nous avons même le sentiment de nous être entraidés pour élever nos enfants. Maintenant, ils ont grandi, certains se sont mariés et ont trouvé un travail qu’ils voulaient. Ces nouvelles nous ont rassuré.

Comment avez-vous réagi à l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi? Lire la suite

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

« Debout! » pour aider les victimes des catastrophes

Rencontre avec Satoko Fujimoto, artiste japonaise résidant à Paris, qui co-organise une journée de soutien aux victimes de sa région d’origine, le Tohoku, dévastée coup sur coup par un séisme, un tsunami, et une catastrophe nucléaire.

Lire la suite

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

le coup de gueule d’Akhénaton

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

Greenpeace: les enfants exposés au même niveau de radioactivité que les travailleurs du nucléaire

Paris, le 22 avril 2011 – Le Japon a décidé de réhausser la dose annuelle maximum autorisée de radiation pour la population de 1 millisievert par an (norme internationale) à 20 millisievert par an. Greenpeace appelle le Japon à revenir sur cette décision.

« 20 millisievert par an, c’est le niveau admis pour les travailleurs du nucléaire ! C’est 20 fois plus que ce qu’on tolère d’habitude pour des citoyens lambda. Admettre que, dans la région de Fukushima, les habitants, et en particulier des enfants, soient exposés à un tel niveau de radioactivité est pure folie, commente Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace. La catastrophe de Tchernobyl nous a montré que les enfants sont bien plus vulnérables que les adultes aux effets des radiations. » Lire la suite

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

vidéo: par solidarité, ils consomment Fukushima

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

Film: Ginza, Nuclear plant workers, by Higuchi Kenchi

A report about the so-called nuclear-gypsies in the 80′ on the british Channel 4 by Higuchi Kenchi. When the poorest of the country were on the front line in nuclear powerplants, with no information about their risks at working there.

Part 1

Part 2

Part 3

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

Paul Jobin « Pour travailler sur la centrale, il faut être prêt à mourir »



Spécialiste du Japon, le sociologue Paul Jobin a travaillé sur les conditions de travail des ouvriers du nucléaire. Il livre son analyse alors que ceux-ci tentent de reprendre en main la situation dans la centrale japonaise, fortement endommagée par le séisme. 

On lit ici qu?ils dorment à même le sol, là qu?ils ne font que deux repas par jour et ont été rationnés en eau? La Tokyo Electric Power Company (Tepco) et ses sous-traitants laissent filtrer peu d?informations sur les ouvriers en lutte sur le front de la centrale de Fukushima, en déroute depuis le séisme et le tsunami du 11?mars dernier. Sociologue et spécialiste du Japon, Paul Jobin connaît bien les lieux. En 2002, lors d?une recherche sur les sous-traitants de l?industrie nucléaire, il a enquêté auprès des cadres et des ouvriers intérimaires intervenants dans cette centrale. Il analyse la situation actuelle à l?aune de cette expérience.

Que sait-on des ouvriers ?qui travaillent actuellement ?à la centrale de Fukushima??

Paul Jobin. C?est une situation paradoxale. On n?a jamais autant parlé du nucléaire au Japon, mais les informations restent rares sur ceux qui sont au cœur du volcan, dans la centrale de Fukushima. Jusqu?à il y a une dizaine de jours, on ne voyait d?ailleurs personne, excepté les pilotes d?hélicoptère, qui ont largué l?eau de mer, et maintenant les soldats des forces d?autodéfense et les pompiers qui utilisent les lampes à incendie. Lire la suite

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire

« Partir, ce serait trahir Tokyo que j’adore »

Par Mayumi Hariya, Salariée, Tokyo.

 

Déjà plus d’une semaine, et encore et toujours un problème dans la centrale de Fukushima. Il y a trop d’informations contradictoires entre les médias japonais et étrangers et les annonces du gouvernement japonais. Je ne sais pas comment faire le tri ! Partir ou rester, c’est bien sûr un sujet dont on parle très souvent. Certaines personnes disent qu’il vaut mieux aller à l’ouest, par exemple. J’ai une solution pour aller vers le sud, me réfugier à Hakata, chez ma sœur, mais j’ai envie de rester, c’est décidé. Partir, ce serait un peu comme trahir Tokyo, que j’adore ! Pour le moment, il n’y a pas de mouvement de départs énorme autour de moi. La vie est de plus en plus dure, je n’ai jamais connu ça. Les magasins sont presque vides, et comme nous avons eu des instructions pour économiser l’énergie, nous devons limiter nos activités quotidiennes. Beaucoup de jeunes sont dans la rue, les gens sont calmes. En fait, je crois que tout le monde essaie de mener une vie normale. Parfois, j’ai même l’impression qu’on évite le sujet… Moi non plus, je ne suis pas encore prête à en parler. Simplement, j’aimerais essayer d’encourager mon pays, concrètement, par un geste financier. Il me faut donc travailler, travailler, travailler. Et dire que voilà le printemps et avec lui la saison des hanami, où l’on va boire du saké sous les cerisiers en fleurs…

Publié dans Uncategorized | Laisser un commentaire